CAN 2025 : LA BATAILLE DE DAR ES SALAM

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Il y a des batailles qui déterminent l’issue finale d’une «  guerre ». Celles de Verdun, de Dien Bien Phu ou encore de Stalingrad, du Midway  et de Normandie, attestent bien de cette vérité.Transposés au football, les stades deviennent de véritables « champs de batailles » soit pour franchir un palier soit, et c’est le plus important, pour se qualifier à une compétition majeure comme la CAN. Celle qui va se disputer en fin 2025- début 2026 au Maroc, continue de désigner ses qualifiés.

La sixième et dernière journée des éliminatoires, boucle la boucle ce mardi. Et le Sily National après son exploit ultime contre les Léopards de la RD Congo à Abidjan, est justement en déplacement à Dar Es Salam pour livrer bataille. Le schéma est suivant : avec neuf points au compteur, il lui suffira d’un nul fermé ou ouvert, pour arracher le précieux sésame de la qualification.

Une victoire rajouterait du Nectar de Babylone à sa prestation. Son adversaire qui joue à domicile et devant son public, est condamné à gagner afin d’engranger trois nouveaux points qui, ajoutés aux sept se trouvant dans sa besace, le propulserait à dix points, soit à une petite longueur d’avance sur le Sily National. Voilà pour ce qui est, des trois cas de figures possibles. Comme on le voit, l’enjeu est de taille et la dramatique insoutenable.

Logiquement, l’écurie dont il dispose  avec un buteur maison comme Sékhou Guirassy, le Sily a les moyens de ses ambitions. Il devrait donc, pouvoir décrocher son ticket pour la Can 2025 sous la direction technique de Michel Dussuyer qui est parvenu en seulement trois matchs, à replacer le Sily sur orbite après ses déconvenues de départ. Que le football est bien ingrat quand on se rappelle que, c’est Maitre Naby Camara qui avait été envoyé au début des années 60 en Tanzanie, pour apprendre aux enfants de ce pays frère et ami, à taper dans un ballon.

Pierre Bangoura, avait été chargé de la même mission en Mauritanie. Aujourd’hui, sous la protection des génies du Kilimandjaro, le toit de l’Afrique, les Tanzaniens qui ont fait d’énormes progrès dans la pratique, perturbent le sommeil des Guinéens à tel point que, leur rencontre est de la toute première  et chaude actualité dans le pays. A juste raison. Mais le Sily National, est bien inscrit sur les belles tablettes du football Africain. Et il est loin d’être, le serpent qui n’est pas dangereux au point que les enfants peuvent en faire une corde pour attacher leurs fagots de bois. Sa qualification pour la Can à l’issue de cette bataille de Dar Es Salam, relève bien du possible et du footballistiquement correct.

 

 

Amadou Diouldé Diallo