Battre l’Algérie à Domicile devant son immense public et en présence d’un hôte si prestigieux que Karim BENZEMA et perdre contre le Mozambique, parait inexplicable aux yeux de nombreux observateurs.
Même si, nous admettons tous, que le football, est comme l’histoire, il s’en fiche que vous vous rongiez les ongles. Peut être aussi, qu’il y a une question d’épiderme, c’est-à-dire que le syli s’impose facilement quand il s’agit du blanc, que du bois d’ébène comme lui. Athlétique conquérant, énergique, puisé dans des ressources inépuisables d’un corps en pleine vitalité.
Certainement que c’est à ce niveau, qu’il faut aller chercher la défaite du Syli National face au Mozambique qui, avait déjà fait parler de lui à la dernière CAN en côte d’Ivoire, en malmenant le Ghana dans les ultimes de leur rencontre. Aussi, ce renouvellement de joueurs par l’essai de nouveaux, sans une intégration, une compatibilité et une complicité avec l’ossature en place pose problème. Car, le football est un jeu collectif où le mental joue un rôle crucial.
Ces matchs disputés à l’étranger, à cause de l’incapacité du Gouvernement à mettre le stade Général Lansana CONTE de Nongo dans les normes FIFA, privant ainsi l’équipe et de son humus, et de son public, est une des raisons fondamentales de ses résultats en dents de scie, et de ses déconvenues à répétition. Pour le reste, il faudra bien des surprises, comme le football le sait en produire, pour voir le Syli reprendre du poil de la bête dans ce groupe où il est désormais 4ème au classement. A dire vrai, une qualification pour la coupe du Monde, semble s’éloigner de nous.
Rendez-vous le 25 Mars 2025, pour la reprise des hostilités.
D’ici là, espérons, qu’on aura apporté les correctifs indispensables à un meilleur rendement de notre Équipe Nationale.
Amadou Diouldé DIALLO