Qui l’eut cru. C’est pourtant ce qui est arrivé il ya quelques jours, sur les bords du Majestueux fleuve Congo, avec l’un des clubs les plus prestigieux du continent dont les Guinéens se souviennent, de la belle écurie de standing des Lobilo Boba, Kidumu Matanta, Bwanga, et des empoignades serrées avec le Hafia football club de Conakry.
Il est certain que cette belle époque, n’avait pas vu naitre celui qui vient de prendre les destinées du Vita club, d’un Père Guinéen du Oulada installé à Kinshasa, et d’une Mère Congolaise.de l’union desquels, le self made man Amadou Diaby, a vu le jour dans l’immense pays de sa mère, traversé par les courants rapides du deuxième fleuve d’Afrique derrière le Nil. On peut dire, que le métissage qui est une sorte de marque déposée des temps modernes, a porté ses fruits.car, on peut être fier de ce choix, qui fait encore rayonner la Guinée ou l’histoire, pourrait bien s’écrire en majuscules, et en souvenirs, le jour ou un tirage au sort de la CAF, va opposer un club Guinéen au Vita club de Kinshasa. On verra alors Amadou Diaby, sur ses terres paternelles ou il s’est déjà fait un nom, et obtenu une renommée internationale, comme gestionnaire du football en tant Président de Club, et Vice-président de la Féguifoot, avant d’être PDG de sociétés et d’entreprises, comme l’Imprimerie, qui ont à un moment, prospéré dans le paysage Industriel Guinéen. Amadou Diaby est donc, une sorte de vent de toutes les mers, qui ne s’évade pas, de ses responsabilités tant à Conakry qu’à Kinshasa, peu importe qu’on soit en société Patriarcale ou Matriarcale. Au pays de Ndaye Mulamba, on peut faire comme à Yamouskoro ou Tidiane Thiam, le fils de l’ancien Ministre de l’Information du Président Houphöuet Boigny, Amadou Thiam, qui prit pour femme une Baoulé de la famille du Père de la Nation Ivoirienne, lui-même épousa une Peule SOW, vient d’etre porté à la tête du grand PDCI-RDA, en remplacement du Sphinx de Daoukro, Henri Konan Bédié, décédé récemment, Karim Wade, qui se porte candidat à l élection Présidentielle du 25 Février prochain au Sénégal. Autant de métissages réussis, avec des Patronymes lourds et suffisants, pour se vendre aux yeux des opinions, et ceux qui en sont les leaders. Car, une société se construit avec des modèles, et la difficulté n’est pas de trouver des hommes qui obéissent, mais des hommes qui commandent. Et voilà Amadou Diaby, qui prend les commandes du Vita Club de Kinshasa. C’est parce que c’est un motif de fierté pour la Guinée, qu’il faut en parler tout en rappelant, que ce grand pays, ne manque point de ressources humaines pour satisfaire ses besoins dans tous les domaines ou dans certains, il s’est parfois bien illustré. Ses bataillons d’artistes émérites de la Rumba Congolaise, ses valeureux journalistes comme le brillant Thsimpupu Wa Tshimpupu, membre Fondateur de l’Union des Journalistes Sportifs Africains en 70 à Khartoum au Soudan, le Premier à siéger à un Congrès de l’Association Internationale de la Presse Sportive en 1968 à Dobrovsky en Yougoslavie ,avant de devenir Ministre des Sports, une première sur le continent, et une seconde pour le Congo avec récemment, Kabulo Muana Kabulo. Sans oublier Kabala Munanbuyi, au poste de Secrétaire Général de L’UJSA sous la Présidence du Guinéen Ckeik Fantamady Condé, qui avait succédé à son compatriote Pathé Diallo en 1982, et Kasonga Tshiludé, qui furent les artisans de la tenue du premier congrès de l’AIPS en terre Africaine à Kinshasa, qui fut aussi, le premier siège de la Continentale de la Presse Sportive Africaine dénommée aujourd’hui AIPS-AFRIQUE. A ceux-ci, viennent s’ajouter, des dirigeants sportifs de gros calibre, comme Constant Omari, qui fut Président de la Fédération Congolaise de Football, longtemps Membre du Comité Exécutif de la Caf, dont il assurera même l’intérim de la Présidence, et l’actuel Secrétaire Général de la Faitière du Football Africain, Veron Musengo.
Quand dans cette faune de monstres sacrés, Amadou Diaby, un Guinéen qui a tété au sein d’une Congolaise, se propulse au devant de la scène à Kinshasa, il devient un marqueur identitaire de son coté Paternel, qui en tire une légitime fierté, en l’inscrivant sur la liste de ceux qui doivent répondre au bataillon, si le besoin se fait sentir, et au vestibule sacré, de l’honneur et de la dignité à défendre.
Alors question : Où se trouve ce Vestibule ?
Réponse : Dans le Oualada, cette vaste province qui s’étend majestueusement en sanctuaire sur les préfectures de Dabola, Kouroussa et Dinguiraye.
Amadou Diouldé Diallo