Il est notoirement admis dans le Timbi, que Thierno Souleymane de surcroit de patronyme Bah, est l’homonyme du Hélayanké Thierno Souleymane Bah, l’un des neufs Marabouts Fondateurs de la Confédération Théocratique du Fouta Djallon. Celui qui accueillit sur ces terres, la réunion pour désigner parmi eux, celui qui allait devenir Almamy. Ce fut le Seydiyanké, Alpha Ibrahima Sambégou Barry. Nous sommes en 1734, donc bien après, celle de Brouwal Tappé dont la « Maison du Fouta » a été inauguré le 8 Juillet dernier. Autant dire donc, que le journaliste Thierno Souleymane Bah, est l’homonyme par générations successives, du chef du Diwal de Timbi, qui s’étendait jusqu’à l’ouest le « hirnagué », avec le Monoma et le Bambaya pour Timbi-Touni, le Donghol et le Kébou pour Timbi-Madina, et le Singuelema pour Maci. Ce rappel, me parait important pour relever, le caractère trempé et la réputation tenace, de Thierno Souleymane Bah, surtout qu’on dit en sociologie, qu’on prend sept caractères chez son homonyme. Ceux qu’il a montrés dans sa brillante carrière journalistique, sont révélateurs de la forte personnalité de l’homme, caractères dont les premiers signaux sont apparus dès l’enfance, endurcis à l’adolescence jusqu’à l’âge adulte. ils seront manifestement forts, dans l’exercice du noble métier de journaliste à la « Voix de la Révolution », en compagnie de fils de Pita comme lui, camarades d’école, comme la célèbre présentatrice Télé Hadiatou Sow et le brillant Reporter Sportif, Oumar Dieng. ils seront par la suite rejoints, par un autre Thierno Souleymane Bah, qui va se spécialiser dans le traitement des questions agricoles. Et le défunt lui, va bâtir sa réputation dans l’émission qu’il va créer et animer « Mouvement des Transports ». il ne fait pas dans l’amalgame, au point qu’on va assister, à une dépréciation pré-nominale au profit de l’intitulé de cette émission qui fera de lui, un véritable homme de dossiers du secteur.il devient alors, une pièce maitresse du Ministère des Transports à tel enseigne, qu’il va faire partie même des délégations en mission à l’extérieur. Thierno Souleymane Bah, a couru dans un seul couloir, celui des Transports. il n’a pas cherché, à avoir des titres comme une divinité, ou être, dans le vent. car, il savait qu’être dans le vent, c’est avoir un destin de feuilles mortes comme le disait Jacques Chirac. Thierno Souleymane Bah, avait fait sienne cette assertion de Victor Hugo qui disait citation ; « il faut se marier à sa porte, aux gens de sa sorte ». fin de citation. Il alla prendre femme à Tossokéré dans Timbi-Madina, Docteur Bilguissa Diallo, une Princesse Dialoyanké du beurre et du lait, une petite fille du Waliou Thierno Ibrahima M’Bemba dont la vaste culture islamique, avait séduit meme Saikou Oumar Foutiyou Tall en séjour à Satina dans le Labé. Ce dernier, se rendit à Tossokéré ou il passa plusieurs mois, y planta un arbre et fit construire une mosquée qui sont encore visibles en ces lieux. Après mon Professeur Amadou Lamarana Bah, voilà qu’un autre digne et valeureux fils du Timbi, vient de rejoindre le Royaume des cieux. Reposez en Paix. Amen.
Amadou Diouldé Diallo