Le Champion du Monde 2010 en Afrique du Sud, a remporté dimanche dernier à Berlin, sa quatrième couronne continentale et devient celui qui dérange ou fait rougir d’envie d’être aussi doté par la nature pour dire, que le contingent local des mythiques clubs du Barça et du Réal, a constitué l’ossature de cette équipe qui a joué par ailleurs, sur l’intégration comme les Bleus, des fabuleux talents issus de l’immigration. Et c’est justement deux d’entre eux, qui ont fait la différence en surclassant tous leurs adversaires avant d’offrir le trophée au pays de Cervantès. La leçon est à retenir.
Car, de plus en plus de sélections Européennes voire mêmes Nord-Américaines à l’image du Canada, commencent à faire appel au muscle « bois d’ébène » pour se renforcer. Pour le reste, il faut saluer la qualité de jeu de cette compétition ce, malgré l’épuisement des joueurs qui venaient de sorti, des différents championnats dont la rigueur et l’ébauche d’énergie ont par endroits, constituées le talon d’Achille de ces chaudes empoignades.
L’Allemagne battue chez elle à la maison, la tenante du titre l’Italie ne succédant pas à elle-même, la France éliminée, de même que les Pays-Bas, la Belgique, la Croatie, toutes ces équipes malgré leur constellation de vedettes, sont rentrées bredouilles à la maison.
L’Angleterre, cherche ce titre depuis 1966, l’année à laquelle, elle avait aussi perdue le titre mondial devant la Manchafst Allemande dans son mythique stade de Wembley. Cette Espagne, qui est aussi championne du Monde en foot Féminin depuis la dernière édition en Australie.Outre-Atlantique, la Copa América a vu le triomphe de l’Argentine aux dépens de la Colombie et le nouveau sacre du Génie Lionel Messi, qui additionne ainsi les virevoltes après la consécration en coupe du Monde au Qatar.Comme si l’Euro et la Copa América étaient soumises aux conditions de parler Espagnol et d’en être des princes du « balompie ». Car, l’immense Brésil qui est Portugais, le reste de l’Amérique du Sud, est Hispanique.
Amadou Diouldé Diallo