Si l’évènement se déroulait chez nous en Guinée, les villes de Boffa et de Gaoual, auraient pu être un cadre idéal à cause de leur ressemblance avec Paris du point de vue de leur étalage sur les rives des fleuves Fatala, Tominé et Koliba. Exactement comme l’est la capitale Française avec la Seine. Bamako, la capitale du Mali avec le majestueux Dioliba, ou encore Séoul la capitale de la Corée du Sud. Une cérémonie d’ouverture sur la Seine avec le défilé de toutes les délégations à bord de bateaux dans une mosaïque de couleurs et de pays représentants la planète entière, a fait ressortir le génie Français, cent ans après avoir accueilli la plus grande manifestation sportive mondiale. Après ses magnifiques sons et lumières, place maintenant aux choses sérieuses, c’est-à-dire les compétitions proprement dites dans toutes les disciplines, y compris le football dont les rencontres ont débuté plus tôt. Tous les jours, on courra plus vite, on tapera plus fort, et on volera plus haut, pour remporter des épreuves, s’adjuger des médailles au son des hymnes nationaux des vainqueurs. C’est bien cela la beauté des Jeux Olympiques, bien au-delà des victoires et des défaites, de ces corps mis à rude contribution pour repousser leurs limites en vue de battre des records. Le tout dans le fair play et la chaleur des retrouvailles amicales et fraternelles de citoyens d’un monde de paix et de solidarité, sabre au vent contre la guerre et ses atrocités, pour une humanité porteuse d’espérances et de prospérité pour tous.
Très bons Jeux Olympiques à tous les participants.
Amadou Diouldé Diallo