On dit souvent qu’à défaut de la Mère, on se contente de la Grand-mère. On pourrait ainsi, résumer cette qualification à défaut de la grosse Can dont les phases finales, sont prévues au Maroc fin 2025 début 2026. D’ici là, du 1er au 28 Février prochain, le Sily local va prendre au Chan, avec trois pays pour l’organiser.
Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda, les mêmes qui ont l’ambition d’accueillir, la Biennale poids lourds après celle du Maroc. Peu importe la taille de l’adversaire battu sur l’ensemble des deux matchs, l’essentiel reste la qualification qui vient ainsi sauver, une saison d’élimination à la chaine. L’urgence c’est désormais la préparation, étant donné qu’il reste pratiquement un mois pile, pour voyager avec le risque climatique de l’altitude, et les adversaires dont on connaitra sous peu, les noms à l’issue du tirage au sort. Le pays aussi, parmi les trois organisateurs. Sans compter, notre championnat qui tarde à démarrer pour permettre aux joueurs d’être en jambes.
L’un dans l’autre, il n ya pas lieu de se réjouir d’une qualification si la première condition qui est la préparation des athlètes, n’est pas réunie. Autant alors, faire vite pour une meilleure participation à cette compétition, qui est à sa neuvième édition et qui est, une initiative personnelle du Président Issa Hayatou pour trouver une tribune d’expression, aux talents locaux souvent abandonnés à eux-mêmes au profit des professionnels c’est-à-dire, ceux qui sont allés monnayer leurs muscles à l’étranger par l’effet, d’un écrémage considérable du potentiel Africain. A rappeler que la meilleure performance du Sily Local au Chan, a été la finale disputée et perdue contre les Léopards de la RD Congo en 2016 au Rwanda. Il faut espérer que qu’il fasse mieux cette fois-ci, en s’adjugeant le trophée. Le rêve deviendra alors réalité.
Amadou Diouldé Diallo