C’était la Can à l’échelle de la zone deux du Conseil Supérieur du Sport en Afrique, qui comprenait huit pays : la République de Guinée, le Sénégal, le Mali, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, la Sierra-Léone et le Cap-Vert. les matchs, étaient d’une rare intensité et faisaient l’objet, de précieuses préparations. Proximité et mobilité des personnes et de leurs biens aidant, les stades refoulaient du monde. C’était une véritable intégration Africaine, qui prenait en compte, l’histoire, la géographie et la communauté de destin. car, au-delà de ces rencontres marquées du sceau de l’amitié et de la fraternité, elles servaient aussi, de tribunes d’expression, et d’affirmation de talents, voire même, de prestige et de souveraineté. Le tournoi se déroulait dans chacun des huit pays. les finales de la Coupe Cabral de football, se jouaient sous la présidence des Chefs d’Etats à l’image, de celle de Conakry par exemple, entre le Sily National de Guinée et les Aigles du Mali ; Après une partie âprement disputée en présence du Général Lansana Conté, c’est jusqu’au bout du bout, que le virevoltant Nbaye Ndour, va inscrire l’unique but synonyme, de victoire pour les guinéens. Bien d’autres, dans les sept autres pays, ont connu la même effervescence ; d’autres disciplines comme le Basket, le Volley, la Boxe et même des excursions dites « Opérations découvertes zone deux », faisaient également partie, des activités menées, et qui étaient chapeautées, par des Présidents Zonaux pour chaque discipline, et coordonnées, par un Bureau Exécutif ; pour rappel, le Malien Fassiriman Diakité a été, Président d’un de ses bureaux, et le Guinéen Docteur Baba Sakho, alors Président de la Fédération Guinéenne de Football , fut Président de l’Union Zonale de Football. C’était, entre quatre vingt neuf et quatre vingt dix ; Aujourd’hui, il serait intéressant de penser, à faire renaitre la Coupe Cabral de ses cendres afin, de continuer d’immortaliser par le football, celui qui mena à travers le PAIGC, dont il était le Président, la lutte de libération nationale de ses pays ;
Amadou Diouldé Diallo