LDC-COUPE CAF : DEUX DEFAITES ET UN NUL

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Dans le duel des Académiciens, ceux de L’AFAD de Côte d’Ivoire, ont pris le meilleur sur la SOAR Académie de Guinée chez elle, à la maison sur le score de 2 buts à 1. Ce résultat, met le club de Almamy Sylla sur une chaise éjectable en prévision du match retour, qui s’annonce sous des mauvais auspices au regard de la mobilisation générale de l’adversaire, qui sera conforté par l’avantage, de jouer à domicile et devant son public. Mais comme un match de football n’est jamais la copie conforme d’un autre, SOAR  Académie, peut bien puiser au tréfonds de ses ressources, pour renverser la vapeur, en jetant dès le coup d’envoi, toutes ses forces dans la bataille. Il pourra mieux s’affirmer si d’aventure, le club AFAD, jouait au risque calculé de conservation du maigre acquis de Conakry. En tout cas, les Guinéens, ont souvent des ressources techniques suffisantes pour créer des surprises agréables ou on les attend le moins. Gageons, que SOAR le prouve lors de son match retour en Coupe de la CAF dont il est le seul représentant de notre pays après l’élimination matinale du Milo fc de Kankan.

La Ligue des Champions a connu les deux extrêmes. D’un coté, la fabuleuse prestation du revenant dans le gotha, à savoir le Hafia fc, auréolé de son titre de triple champion d’Afrique, qui a vaillamment tenu tète au prestigieux Wydad de Casablanca, en obtenant un nul d’un but partout. Au regard du palmarès très élogieux du club Marocain, et de la longue traversée du désert du Hafia, il n ya vraiment pas à rougir de ce nul concédé sur ses terres. Il s’agira à présent, de préparer le match retour prévu le 30 Septembre prochain à Casablanca, la mégapole du Royaume Chérifien. Ce match se jouera avant tout au mental. C’est pourquoi, il faudra faire reposer l’équipe, sur de puissants ressorts psychologiques en rappelant sans cesse aux joueurs, que les matchs qui se gagnent sur le terrain, sont ceux qui le sont d’abord dans les cœurs et dans les esprits.

De l’autre coté, la grande déception et la grosse désillusion, sont venues du Horoya AC de Conakry qui est allé subir la correctionnelle au bois vert au Ghana, tout habitué de la Ligue des Champions qu’il est. C’est d’ailleurs ses brillantes prestations qui ont significativement amélioré l’Indice du football Guinéen, au point d’obtenir quatre clubs représentatifs, tout en faisant partie des meilleurs clubs du continent. L’exclusion de sa tour de défense durant toute la 2é mi-temps, peut amener à accorder des circonstances atténuantes aux Rouges-Blanc de Matam, même si cela ne parait pas suffisant pour justifier l’écart de deux buts. Il faudra donc attendre de voir comment l’équipe va aborder le match retour prévu le 30 Septembre à Conakry, pour chercher à mieux comprendre cette déroute du Horoya. Pour l’heure, une chose est sure, l’hémorragie de départ de joueurs cadres sous d’autres cieux plus offrants en termes financiers, ajoutée à la laborieuse intégration des Académiciens de Yorokoguiya dans l’effectif, pour palier le vide laissé, ne sont pas étrangères au mauvais sort actuel du Horoya. Toutes ses années, ses dirigeants se sont dits être dans le vent. Or l’Ancien Président Français Jacques Chirac disait : citation : « Être dans le vent, c’est avoir un destin de feuilles mortes ». Fin de citation.

Amadou Diouldé Diallo