Après la brillante performance des Scolaires qui se sont royalement installés sur le toit de l’Afrique en Afrique du Sud, voilà que les espoirs ont forcé l’admiration pour leur première participation à cette compétition.
C’est vrai qu’ils ne sont pas rentrés au bercail avec le trophée qui est d’ailleurs resté à la maison, mais la qualité et le volume de jeu produits, suffisent largement pour les exonérer de reproches et de critiques acerbes.
Car, ils rejoignent les scolaires dans l’affirmation admise par de nombreux observateurs avertis, que le Football Guinéen à la base, est d’une pureté de source et d’une limpidité de cristal.
Tout son problème réside dans la facture au niveau des paliers intermédiaires vers le sommet.
Le man que de centre de formation et la déperdition scolaire, font que les talents n’arrivent pas à éclore et à s’adapter aux réalités des temps modernes, qui font du mixage sport-études, la clé qui ouvre la porte d’accès à l’excellence.
En clair, le football-chaussettes est bien révolu, et a vécu. Avec bien entendu ses grandes gloires qui appartiennent désormais à la légende du football africain.
Un jeu, si beau soit-il, n’entre pas dans la comptabilité d’un match. Seul le nombre de buts fait la différence, donc qualifie ou élimine dans une compétition aussi petite ou grande.
C’est pourquoi, les équipes Guinéennes toutes catégories confondues, doivent avoir des artificiers à toute épreuve.
A l’image de Kandia DIALLO, Cherif Souleymane, Petit Sory, Maxime ou encore Njolea et Titi CAMARA.
Le travail de nos entraineurs à tous les niveaux de la chaine de production, doit intimement intégrer cette trouvaille de pierres précieuses bien cotées à la bourse des valeurs.
Gageons en trouver pour nos valeureux Espoirs d’ici le match de barrage qualificatif pour les jeux Olympiques de Paris l’année prochaine contre une équipe Asiatique. Afin de nous souvenir de ceux de 68 à Mexico, au pays des Aztèques et des Incas.
Amadou Diouldé DIALLO